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30 November 2010

Frigg - II

by Philharmonie Luxemburg

Deuxième répétition pour les élèves du Conservatoire, à une semaine de leur participation au concert de Frigg. On ne peut pas dire que la pression monte : ils s’appliquent mais restent cools! Leur professeur, Pierre Laurent, nous en a dit un peu plus sur le projet.

Ça doit être très amusant de travailler sur ce genre de projet. Ça vous arrive souvent ?

Non, ce genre de projet est beaucoup trop rare! Quand j’en ai appris l’existence l’an dernier, j’ai tout de suite adhéré parce qu’il est très important dans un conservatoire à vocation plutôt classique d’avoir ces cross-overs. Le monde musical est tellement vaste, c’est très important, surtout à notre époque, surtout pour des jeunes, de voir des horizons tout à fait différents et au moins aussi riches que ce qu’ils connaissent actuellement.

Qu’est-ce que ça leur apporte au niveau technique ?

C’est une question de liberté dans la façon dont on appréhende l’instrument. On sort un tout petit peu des carcans classiques qui disent « On doit tenir l’archet comme ça, la technique doit être comme ça, les notes doivent être comme ça». Là, on se laisse aller, on fait des choses d’une manière un peu plus instinctive et ça a des répercussions importantes sur le classique parce que ça permet de se libérer, que ce soit d’un point de vue physique que d’un point de vue intellectuel. C’est vraiment rafraîchissant et on peut facilement transposer cette détente au classique.

Comment les enfants appréhendent-ils le projet?

None

Est-ce que vous ressentez un trac de la part des élèves?

Pas du tout. Il n’y a pas ce protocole du classique et il n’y a pas le poids de cette vision qui dit qu’il faut absolument être impeccable à tout point de vue pour pouvoir faire un concert valable. Là, c’est le côté musical et l’énergie qui priment avant tout. Tant pis si du point de vue technique, il y a 2 ou 3 petites choses qui passent à la trappe. Les élèves sont plus détendus, ils ont moins d’appréhensions vis-à-vis du résultat. Et puis, ils savent qu’ils vont s’y amuser !

-- Julie