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21 avril 2012

Ciné-Concerts 2013/14

par Philharmonie Luxemburg

Quand un film muet est l’adaptation d’un opéra, les instruments seuls peuvent-ils remplacer ténors, sopranos et barytons? Cette question s’imposa au réalisateur Robert Wiene lorsqu’il s’attaqua, peu avant le succès du cinéma parlant, au Chevalier à la rose, comédie légère de Richard Strauss. Un remaniement de l’histoire et de la musique fut de mise, entraînant Strauss et son librettiste, Hugo von Hofmannsthal, à la conquête du médium le plus moderne de leur temps avec, selon Frank Strobel, «une des plus belles musiques de film de l’époque du muet».

«Accordéoniste hors-pistes» selon ses propres dires, Pascal Contet revient à la Philharmonie pour un accompagnement musical semi-improvisé de Sunrise, «l’œuvre  la plus symphonique, la plus synthétique, la plus cosmique et en définitive la plus lumineuse de Murnau» (Jacques Lourcelles).

Il sera également question d’improvisation lors de la projection d’Asphalt de Joe May, durant laquelle le DJ allemand Henrik Schwarz répondra au jazzman norvégien Bugge Wesseltoft et vice-versa, avec la complicité de quatre musiciens de l’OPL.

Au grand complet cette fois, l’OPL, dirigé par Carl Davis, sera à nouveau sur scène pour le «Live Cinema» produit par la Cinémathèque de la Ville de Luxembourg. Plus que pour son propos anti-guerre, The Four Horsemen of the Apocalypse est gravé dans les annales (et le cœur des dames) pour une certaine scène de tango avec un Rudolph Valentino jusque-là inconnu.