Chill at the Phil
«Le jazz, c’est ce qui nous permet d’échapper à la vie quotidienne.»
Stéphane Grappelli, compagnon de route de Django Reinhardt, décrit parfaitement l’esprit du cycle «Chill at the Phil». Installez-vous donc confortablement dans un fauteuil, un verre à la main, loin des embouteillages et des soucis professionnels, et savourez le talent et la passion de musiciens d’horizons variés.
Le duo italien «Musica Nuda» déshabille la chanson, le jazz ou la pop, pour n’en garder que l’essentiel. Avec beaucoup de complicité et d’humour, la voix magique de Petra Magoni se marie à la contrebasse génialement inventive de Ferruccio Spinetti.
Réunis autour du pianiste Chris Hopkins, les musiciens d’«Echoes of Swing» rendent hommage à la grande époque du swing et, avec une touche de contemporain, créent une musique tantôt pétillante, tantôt mélancolique, mais toujours exaltante.
Gabriela Montero, la «reine de l’improvisation» (selon Associated Press), séduit avec son jeu enthousiaste et spontané. Partant d’une mélodie donnée par le public, la pianiste vénézuélienne s’envole dans des improvisations folles – ainsi, même «Frère Jacques» peut prendre des allures de bebop, de ragtime, de tango ou de Chopin.
Les deux dernières soirées du cycle sont dédiées au Luxembourgeois Michel Reis, que le célèbre saxophoniste Joe Lovano estime être un «pianiste et compositeur tout à fait exceptionnel, ainsi qu’au trio cubain d’Harold Lopez Nussa, qui mélange jazz, influences classiques et rythmes endiablés de son pays natal. Come and Chill at the Phil!
